16 avril 2024

médecine du travail somnolence volant

Les conseils de la médecine du travail pour réduire les risques de somnolence au volant ?

On parle de somnolence quand on se trouve entre l’état de veille et de sommeil. Cela arrive à cause d’un manque de sommeil, de la consommation d’alcool, de stupéfiants ou de médicaments, d’un souci de santé ou encore après un repas trop copieux. Quand on conduit une voiture dans un état de somnolence, on s’expose à des dangers. S’il faut quand même prendre le volant, il y a des mesures préventives à prendre, et les voici.

Les signes de la somnolence au volant

On ne peut pas lutter contre la somnolence au volant, et elle s’empire au fur et à mesure que l’on conduit. Le risque est l’endormissement qui cause par la suite une déviation de trajectoire entraînant après un accident routier. Les signes de la somnolence sont la difficulté de concentration, les bâillements répétitifs, l’engourdissement des jambes, le changement régulier de positions, les douleurs dans le dos ainsi que la raideur de la nuque et des épaules. On note également le fait de passer souvent les mains sur le visage. Et encore, il y a les yeux qui picotent et les paupières lourdes. Afin de limiter les risques, on conduit après s’être bien reposé, on s’installe bien derrière le volant en réglant le siège et le dossier, et on prend un repas léger et sans alcool. Il y a plus d’informations sur ciamt.

Les précautions

Si on remarque que l’on est en état de somnolence et si on présente un des signes cités plus haut, on prend tout de suite des précautions. On programme des pauses régulières jusqu’à l’arrivée à destination. Si on fait un long trajet, on s’arrête toutes les deux heures. À savoir que le sommeil est irrépressible à l’inverse de la soif et de la faim. On se gare dans un lieu calme et sans danger, on fait un peu d’exercice, on aère la voiture, et on boit de l’eau. Si possible, on prend une tasse de café pour rester alerte quelques heures. Si la pause ne suffit pas, on abaisse le siège pour s’allonger. On se détend ou on dort une quinzaine de minutes. Au cas où cela ne marche pas, on laisse un passager en état de conduire prendre le volant. On recommande également d’adapter l’aération (climatisation et chauffage). L’idéal est que l’on n’est ni trop froid ni trop chaud.

Bien s’équiper pour éviter la somnolence au volant

somnolence au volant
Crédits : Pixabay

La somnolence au volant cause de nombreux accidents de la route. Afin de lutter contre ce fléau, plusieurs dispositifs existent actuellement. Parmi les solutions qui mettent en état d’éveil, il y a l’oreillette anti-endormissement. Elle alerte quand l’automobiliste baisse la tête grâce au principe du niveau à bulle. Notons aussi les lunettes qui alertent aussi en cas de tête baissée. Mais en plus, elles améliorent les contrastes et diminuent l’éblouissement grâce aux verres de couleur jaune. Il y a aussi la mesure de rythme cardiaque à clipser sur la ceinture au niveau du cœur ou le pilote de mesure d’attention à placer sur le tableau de bord. N’oublions pas la caméra à reconnaissance faciale et la mesure de l’activité électrodermale.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.